En bref
La prévoyance TNS sécurise vos revenus et ceux de votre foyer en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Les régimes obligatoires des indépendants couvrent une partie limitée du risque, souvent insuffisante pour maintenir votre niveau de vie ou absorber les charges fixes de l’activité (loyer, crédits, salaires).
- Indemnités journalières (IJ) pour compenser la perte de revenus en cas d’arrêt.
- Invalidité (partielle/total) pour une rente durable.
- Capital décès et options (rente éducation/conjoint) pour protéger vos proches.
- Frais généraux pour préserver la trésorerie de l’entreprise.
Objectif : dimensionner au plus juste selon votre caisse (CPAM, SSI, CNAVPL…), votre revenu moyen, votre saisonnalité et votre trésorerie.
TNS vs salarié : les écarts
À la différence d’un salarié bénéficiant d’une convention collective ou d’un maintien employeur, le TNS dépend principalement de son régime obligatoire. Les IJ peuvent être plafonnées et soumises à franchise, l’invalidité est souvent peu lisible, et rien n’est prévu pour vos charges fixes pro si vous n’ajoutez pas une garantie dédiée.
- Franchises plus longues en arrêt de travail.
- Plafonds d’IJ et de rentes souvent éloignés de votre revenu réel.
- Aucune prise en charge naturelle des frais généraux.
Ce que couvrent les régimes obligatoires
Les régimes (SSI, CNAVPL et caisses affiliées, etc.) versent des prestations minimales en cas d’arrêt ou d’invalidité. Elles constituent une base mais ne suffisent pas à protéger un niveau de vie. Notre rôle : compléter intelligemment sans redondance, en tenant compte de votre caisse et de vos revenus déclarés.
Comment dimensionner vos garanties
- Indemnités journalières (IJ) : ciblez un taux de remplacement réaliste (ex. 60–80 % du revenu net) et choisissez la franchise selon votre trésorerie (7–14 jours si courte, 30–60 jours pour alléger la cotisation).
- Invalidité : combinez taux (pro ou fonctionnel), échelle, et rente en adéquation avec vos charges et prêts personnels.
- Décès : un capital capable d’éteindre les dettes + une rente éducation/conjoint si nécessaire.
- Frais généraux : rembourse les coûts fixes (loyers, salaires, abonnements). Indispensable pour les structures avec charges incompressibles.
Astuce : évitez les doubles couvertures et les délais d’attente pénalisants. On audite d’abord votre situation, puis on calibre.
Scénarios chiffrés (illustratifs)
Arrêt de travail 45 jours
Revenu cible 3 000 €/mois, franchise 14 j. IJ prévues : 2 000–2 400 € / mois selon options. Objectif : couvrir les charges perso essentielles.
Invalidité 2e cat.
Rente visée 1 500–2 000 € / mois + options éducation. On calibre en fonction des prêts restants et du train de vie.
Points d’attention
- Délais d’attente / exclusions : vérifier les affections antérieures, sports à risque, etc.
- Revalorisation : indexation des IJ/rentes pour préserver le pouvoir d’achat.
- Déclarations : cohérence entre revenu assuré et revenu réel pour éviter les mauvaises surprises à l’indemnisation.
Fiscalité & déductibilité
Les cotisations de prévoyance peuvent être déductibles (Madelin/loi applicable) dans la limite des plafonds. On vérifie votre statut (entreprise individuelle, gérant majoritaire, profession libérale…) et on optimise l’articulation avec votre épargne retraite (PER).
On calibre votre prévoyance rapidement
Étude complète et personnalisée : IJ, franchise, invalidité & décès, frais généraux. Restitution claire, et recommandations sans surpayer.
FAQ — Prévoyance TNS
Je suis micro-entrepreneur : puis-je souscrire ?
Oui. Les garanties existent aussi pour la micro-entreprise. Le paramétrage tient compte du chiffre d’affaires, de la saisonnalité et des charges fixes.
Faut-il prendre des frais généraux en plus des IJ ?
Utile si vous avez des coûts pro incompressibles. Les IJ protègent votre revenu perso ; la garantie frais généraux protège la santé financière de l’activité.
Quelle franchise choisir ?
7–14 jours si trésorerie courte. 30–60 jours si matelas suffisant pour réduire la cotisation.